Je me réveille…. et je me gratte ! C’est pas bon tout ça ! Je compte mes boutons : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7….. je dépasse vite mon score Indonésien qui était de 12. J’ai en tout 30 boutons sur les deux jambes ! Et c’est pas fini, car je m’en prends des supplémentaires dans la journée ! Et des boutons gros comme une noix, bien sûr. Non, non c’est pas des petits…. du tout ! Je pense que si on écrase un moustique, y’a plein de sang qui coule : y’a plus de liquide que de solide !!! Je crois que je vais m’inscrire aux Jeux Olympiques dans la discipline de  »Piquer un sprint sans se faire piquer » ! Ce matin, une bonne baguette (ça fait 4 mois qu’on n’a pas eu de vrai pain, c’était que du pain de mie) et nous goûtons le pain coco : brioche avec un très léger arrière goût de coco. Aujourd’hui, grand beau temps donc on va faire un peu de snorkeling. Les fonds sont beaux derrière la petite île (motu qui fait 50 par 15m) située à 100m de la plage mais ce n’est pas aussi beau qu’en Indonésie. La couleur des coraux est sombre (noir, vert foncé, marron, gris, violet ou encore orange foncé) et les poissons sont beaux mais les colorés sont très rares. Ce soir on se prépare face à l’attaque terroriste des moustiques (pantalons longs, hauts à manches longues et chaussette alors qu’il fait 30°). On sort l’artillerie lourde : tortillons et bombes pchittt pchittt ! Chacun à son plan d’attaque, paré pour la défense. Le combat dura jusqu’au coucher. Les murs rouges dégoulinent, le sol est jonché de cadavres. Nous devons notre salut à la moustiquaire. Théo